Geoffroy Foumboula et la Révision Électorale au Gabon : Un Appel au Respect des Lois
Le processus de révision de la liste électorale au Gabon suscite actuellement un débat intense, marqué par l’intervention de Geoffroy Foumboula Libeka, 4e vice-président de l’Assemblée nationale de Transition. Face aux actions controversées du ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, Foumboula a saisi la Cour constitutionnelle pour défendre la légalité et la transparence du processus électoral.
À la veille de la révision de la liste électorale pour les élections référendaires, Geoffroy Foumboula, acteur clé de la société civile et membre fondateur du Copil Citoyen, a pris une position ferme. Il dénonce une violation des dispositions de l’article 37 de la loi 7/96 modifiée et du décret 0178, suite à la décision du ministre de l’Intérieur de raccourcir la période de révision de 45 jours à une semaine.
Le décret n°1020/MIS, signé par Hermann Immongault le 6 juin 2024, fixe la période de révision du 13 au 20 juin, bien en deçà des 45 jours prévus par la loi. Foumboula souligne que cet arrêté n’a pas été publié au Journal officiel ni trouvé dans les locaux du ministère, remettant en question sa légitimité.
Selon l’article 37 de la loi 7/96, modifiée, la période de révision de la liste électorale doit s’étendre sur 45 jours pour garantir une mise à jour complète et transparente. La réduction à une semaine décidée par le ministre enfreint cette disposition légale, ce qui a poussé Geoffroy Foumboula à agir.
En vertu de l’article 85 de la Constitution, le dépôt de la requête par Foumboula suspend les effets de l’arrêté contesté. Ainsi, l’opération de révision de la liste électorale est suspendue en attendant la décision de la Cour constitutionnelle. Cette situation pose des questions importantes sur les motivations derrière cette tentative de réduction de la période de révision et sur l’importance de respecter les procédures démocratiques établies.