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Aaron Boupendza et le Zamalek : Un pari audacieux pour les deux parties

Aaron Boupendza, autrefois présenté comme une étoile montante du football Gabonais, semble aujourd’hui s’enfoncer dans une spirale descendante inquiétante. Son transfert imminent au Zamalek SC, bien qu’il puisse paraître attrayant à première vue, n’est en réalité que le symptôme d’une carrière en déclin. Loin de l’élan qu’on lui promettait il y a quelques années, l’international gabonais accumule les choix de carrière douteux et les performances en demi-teinte..

Pour un joueur qui a un temps affolé les compteurs en Turquie, avec Hatayspor, la suite de son parcours laisse perplexe. Que s’est-il passé depuis ces 22 buts inscrits lors de la saison 2020-2021 en Süper Lig ? Boupendza a fait le choix de s’exiler en Major League Soccer, un championnat certes en pleine expansion, mais loin de figurer parmi les plus compétitifs du globe. Son passage au FC Cincinnati a d’ailleurs laissé un goût amer : des performances irrégulières, un impact limité et finalement une rupture de contrat précipitée. Loin des grandes attentes suscitées par son potentiel, Boupendza est devenu un joueur sans club, à la recherche d’une bouée de sauvetage pour relancer une carrière qui semble se déliter.

Le choix de rejoindre le Zamalek, un club certes prestigieux en Égypte, mais bien loin des projecteurs européens, s’inscrit dans cette logique de régression. Pourquoi un joueur de son calibre n’a-t-il pas réussi à attirer l’attention de clubs de premier plan en Europe ? Le marché des transferts a parlé : Boupendza, à seulement 27 ans, donne l’impression d’avoir déjà atteint son plafond. Revenir sur le continent africain peut être perçu comme un retour en arrière, une fuite vers un championnat moins exposé, où la pression internationale est moins forte.

Le problème avec Boupendza ne réside pas seulement dans ses choix de clubs, mais aussi dans sa constance sur le terrain. Il est évident que son talent de buteur n’est pas en cause, mais sa capacité à s’adapter et à maintenir un niveau de performance élevé laisse à désirer. Son irrégularité est devenue son plus grand ennemi, et pour un joueur de sa trempe, ne pas être capable de s’imposer dans des ligues de plus haut calibre soulève des questions sur sa mentalité et son approche du football professionnel.

Le Zamalek, bien qu’étant une institution du football africain, représente pour Boupendza une solution temporaire, un contrat de confort avec un salaire conséquent (350 millions de francs CFA par an). Mais peut-on vraiment parler d’un nouveau départ ambitieux ? À ce stade, cela ressemble davantage à une tentative de se maintenir à flot dans un environnement moins exigeant. Ce n’est pas le signe d’une carrière en progression, mais d’une gestion hasardeuse d’un talent qui semblait pourtant destiné à bien plus.

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