L’Union Nationale Plaide pour un « Oui » au Référendum
Au terme de son 2ème Conseil national, l’Union Nationale a lancé un appel aux Gabonais, appelant à voter « Oui » lors du référendum constitutionnel à venir. Dans un contexte de transition politique, l’allocution de la présidente intérimaire, Jeanine Taty-Koumba, a résonné comme un acte de foi en l’avenir du pays et en ses aspirations démocratiques.
Les récents bouleversements politiques au Gabon, marqués par l’éviction des anciens dirigeants après des élections jugées frauduleuses, imposent des questions profondes sur l’intégrité des processus électoraux. Ce 26 août, date des dernières élections, demeure un rappel amer des échecs démocratiques que beaucoup espéraient voir disparaître. Aujourd’hui, c’est dans cet esprit de transformation et de vigilance que l’Union Nationale, avec Taty-Koumba en tête, entend ouvrir un nouveau chapitre.
En rappelant les fondements de son parti la lutte contre la fraude électorale et l’opposition à toute dynastie politique l’Union Nationale aspire à rétablir une confiance perdue. Ce parti, qui se veut le porte-voix des aspirations du peuple gabonais, ne se contente pas de déplorer les erreurs passées ; il propose un avenir, celui où le processus électoral sera crédible, inclusif et fondé sur des bases solides.
Mais au-delà de l’invitation à voter « Oui » pour le référendum, Taty-Koumba souligne une urgence : celle de repenser les lois fondamentales qui encadrent la vie démocratique. Le projet de Constitution, actuellement débattu, pourrait marquer le début d’un Gabon où la souveraineté du peuple serait véritablement respectée. Il ne s’agit pas uniquement de modifications de textes juridiques, mais de redonner une voix au peuple, un pouvoir aux citoyens.