Gabon : les marcheurs de la 5ᵉ République relient Mouila à Libreville pour la deuxième fois
Après avoir marqué les esprits avec la « Marche de la félicité » en juin 2024, les jeunes de l’Association Bane Ba Dimbu reprennent leur bâton de pèlerin.Samedi 26 avril 2025, ils ont lancé depuis Mouila une nouvelle marche baptisée « Marche de la 5ᵉ République », destinée à féliciter Brice Clotaire Oligui Nguema pour son élection à la tête de l’État, et à rendre hommage au regretté Aaron Boupendza.
Un engagement renouvelé
Sous le parrainage de Juste Ibinga Koula, président d’honneur de leur association, dix marcheurs, accompagnés d’un kinésithérapeute et d’un manager, se sont élancés du carrefour Ndendé de Mouila en direction de Libreville.Un périple de plusieurs centaines de kilomètres qu’ils avaient déjà accompli l’année précédente, témoignant d’une détermination intacte.
« Nous, jeunes de la Ngounié, avons pensé qu’il fallait renouveler notre engagement en organisant cette marche pour féliciter le président élu et honorer la mémoire d’Aaron Boupendza, qui nous a quittés », explique Émile Nzimba Boussamba, président du mouvement.
Comme en 2024, de nombreux habitants ont accompagné les marcheurs lors du départ, formant un cortège enthousiaste jusqu’aux portes de la ville.
Un défi physique et symbolique
Le chemin qui relie Mouila à Libreville est exigeant. Les marcheurs doivent parcourir près de 400 kilomètres en plusieurs étapes, soutenus par la solidarité des populations locales.Après Fougamou, prochaine halte prévue : Lambaréné, avant la dernière grande traversée vers la capitale.Si le nombre de jours nécessaire pour atteindre Libreville reste encore incertain, l’essentiel est ailleurs : il s’agit pour ces jeunes de réaffirmer leur attachement à la République et leur engagement citoyen.
Une initiative à forte portée politique
Au-delà de la performance physique, cette « Marche de la 5ᵉ République » s’inscrit dans un contexte politique particulier, celui de la consolidation de la transition amorcée en août 2023.Elle manifeste aussi une volonté claire : inscrire la jeunesse gabonaise comme actrice et non spectatrice du changement.
