Rétropédalage dans le Recrutement des Forces de Police au Gabon : Vers la Formation d’un Troisième Contingent
Dans un contexte de controverse et de mobilisation publique, les Forces de Police Nationale (FPN) du Gabon ont entrepris une démarche de réévaluation dans leur processus de recrutement. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des remous suscités par les résultats du concours de recrutement des FPN, divulgués récemment.
L’origine de cette turbulence réside dans les inquiétudes et les objections soulevées après la publication des résultats. Sur les 17 771 candidats ayant participé au concours, 6 617 avaient réussi les épreuves initiales, écrites et sportives. Cependant, une enquête de moralité subséquente a conduit à l’élimination d’un grand nombre de candidats, réduisant le nombre de dossiers admissibles à 1 642.
En réponse à une cible de recrutement initiale de 1 100 membres, comprenant 100 officiers et 1 000 sous-officiers, et en accord avec une directive présidentielle, les FPN ont été mandatées pour accroître leur effectif jusqu’à 3 000 recrues. Pour atteindre cet objectif, une décision a été prise de réexaminer certains candidats écartés précédemment, en se basant sur leurs résultats aux épreuves écrites.
Le Capitaine Hervé Christian Nkoghe Essele, porte-parole des FPN, a souligné que ce processus de révision ne compromettrait pas la rigueur du processus de sélection. Les candidats ainsi reconsidérés devront se soumettre à une enquête de moralité et à des examens médicaux exhaustifs avant leur intégration finale.
Par ailleurs, les FPN ont mis en garde contre les tentatives de contestation des résultats via les réseaux sociaux ou d’autres moyens non conventionnels, rappelant que de telles actions pourraient constituer des violations des lois en vigueur et entraîner des poursuites judiciaires.
