SOCIETE

Les médecins en province au Gabon sommés de prendre leurs postes sous peine de sanctions

LIBREVILLE – Le Ministre de la Santé, Adrien MOUGOUGOU, a lancé un ultimatum aux médecins affectés dans les provinces du Gabon qui n’ont pas encore pris leurs fonctions. Il exige que ces médecins rejoignent leurs postes respectifs ou qu’ils renoncent à leur poste budgétaire.

Au Gabon, il est devenu courant que des médecins, une fois affectés dans les régions éloignées, ne prennent pas leurs postes. Cette pratique laisse de nombreuses structures sanitaires sans personnel médical spécialisé. Face à ce manquement, de nombreux patients sont privés de soins adéquats, entraînant des conséquences parfois fatales dues à un diagnostic inadéquat ou tardif.

Il est alarmant de constater que ces médecins, qui ont prêté le serment d’Hippocrate un engagement solennel à venir en aide aux malades , semblent délaisser leur mission première pour des raisons qui restent à éclaircir.

Les conséquences de cette situation sont lourdes pour le système de santé gabonais. Les hôpitaux et cliniques en province, déjà en proie à de nombreux défis, se retrouvent démunis face à l’absence de ces professionnels de santé. Les patients, quant à eux, sont souvent contraints de parcourir de longues distances pour accéder à des soins spécialisés dans les grandes villes, augmentant ainsi les risques pour leur santé et les coûts associés.

La décision du Ministre MOUGOUGOU s’inscrit dans une démarche visant à responsabiliser ces médecins et à assurer une distribution équitable des ressources médicales sur l’ensemble du territoire. Elle vise également à garantir que chaque citoyen gabonais puisse avoir accès à des soins de qualité, quel que soit son lieu de résidence.

Il reste à voir comment cette directive sera mise en œuvre et quelles seront les conséquences pour ceux qui choisiraient de ne pas se conformer à cette injonction. Une chose est sûre, la santé des Gabonais est en jeu et des mesures énergiques sont nécessaires pour inverser cette tendance préoccupante.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button