Dans un contexte de transition politique au Gabon, Bertrand Zibi Abeghe, figure notable de la scène politique, a annoncé ce dimanche 20 octobre 2024 la création de sa nouvelle formation politique baptisée “Le QG” (Quartier Général). Ce mouvement, à la fois stratégique et symbolique, se présente comme un contre-pouvoir face à ceux qu’il qualifie de “freins” aux réformes initiées par le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), dirigé par le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Un mouvement au service du peuple modeste
Dans son discours , Bertrand Zibi Abeghe a mis l’accent sur l’inclusion sociale et la justice. “Le QG se veut la voix des oubliés de la République, des populations des mapanes, des quartiers pauvres, et des familles modestes”, a-t-il déclaré avec force. Ce mouvement se positionne ainsi comme un acteur clé pour accompagner les réformes en cours, tout en s’assurant que les intérêts des couches les plus vulnérables de la société soient pris en compte.
Zibi Abeghe a insisté sur l’importance d’une politique participative et équitable, qui ne laissera personne sur le bord du chemin. “Le QG incarne une nouvelle ère pour le Gabon, une ère où chaque citoyen, quel que soit son milieu social, pourra pleinement participer à la refondation de la nation”, a-t-il ajouté.
Soutien affiché au CTRI
En lançant ce mouvement, Bertrand Zibi Abeghe affiche clairement son soutien au processus de transition piloté par le CTRI. Il a notamment salué les efforts du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, visant à rétablir l’ordre institutionnel et à mettre en place des réformes de fond pour moderniser le pays. “Le QG ne sera pas un simple spectateur de la transition, mais un acteur engagé pour s’assurer que les réformes prennent en compte les réalités du terrain”, a-t-il précisé.
Un paysage politique en mutation
Avec la création du QG, Bertrand Zibi Abeghe entend se positionner comme une figure incontournable dans la nouvelle configuration politique du Gabon. Cette initiative intervient alors que plusieurs autres acteurs politiques ajustent leurs stratégies en vue des élections prévues à l’issue de la transition. Ce mouvement pourrait donc peser de manière significative dans les débats à venir, notamment en ce qui concerne les questions liées à l’équité sociale et à l’inclusion politique.
