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Sécurité présidentielle : le limogeage du lieutenant-colonel “Power” révèle des fissures inquiétantes au sommet de l’appareil sécuritaire

Libreville, 15 octobre 2025 — C’est une décision aussi spectaculaire que symbolique qui secoue le cœur du pouvoir gabonais. Le lieutenant-colonel Lucamar Ankama, plus connu sous le surnom de « Power », a été révoqué de ses fonctions de commandant du Groupement de sécurité rapprochée (GSR), unité d’élite de la Garde républicaine (GR) chargée de la protection du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Une note officielle n°001728/RG/PR/GR, signée du général de brigade Antoine Balakidra, commandant en chef de la GR, entérine cette révocation et désigne le lieutenant-colonel Mabele Djeskain comme son remplaçant à compter du 15 octobre.

Une décision rare au sommet de la Garde républicaine

Ce limogeage, qualifié en interne de « mesure disciplinaire exceptionnelle », s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes au sein de l’appareil sécuritaire présidentiel.
Selon plusieurs sources militaires concordantes, le lieutenant-colonel Ankama aurait été impliqué dans deux affaires gravissimes :

L’enlèvement d’un homme d’affaires chinois, le 29 septembre dernier, contre une rançon estimée à 1,5 milliard de FCFA,

Et un incident armé lors d’une mission présidentielle, au cours duquel des agents de la Direction générale des recherches (DGR) auraient été pris pour cible sur ordre de sa hiérarchie.

Si ces accusations sont avérées, elles témoigneraient d’une dérive inédite au sein d’une unité supposée incarner la rigueur et la loyauté absolue envers l’État.


Une sanction pour sauver la crédibilité de la GR

Pour de nombreux observateurs, cette décision traduit la volonté du haut commandement militaire de préserver la crédibilité et la cohésion de la Garde républicaine, souvent présentée comme le dernier rempart de la stabilité institutionnelle du pays.
Dans un contexte post-électoral encore sensible, le pouvoir cherche à envoyer un message fort : la discipline militaire ne souffre d’aucune exception, quelle que soit la proximité hiérarchique ou familiale avec le chef de l’État.

« Le signal est clair : l’exemplarité doit redevenir la norme. Cette affaire ne doit pas être perçue comme un simple fait divers, mais comme un rappel à l’ordre institutionnel », confie un officier supérieur sous couvert d’anonymat.

Le lieutenant-colonel Mabele Djeskain, décrit par ses pairs comme méthodique, rigoureux et loyal, est désormais chargé de rétablir la discipline au sein du GSR et de réorganiser la chaîne de commandement autour du président. Sa mission s’annonce délicate tant la confiance a été ébranlée.

Ce limogeage, qualifié en interne de « mesure disciplinaire exceptionnelle », s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes au sein de l’appareil sécuritaire présidentiel.
Selon plusieurs sources militaires concordantes, le lieutenant-colonel Ankama aurait été impliqué dans deux affaires gravissimes :

L’enlèvement d’un homme d’affaires chinois, le 29 septembre dernier, contre une rançon estimée à 1,5 milliard de FCFA,

Et un incident armé lors d’une mission présidentielle, au cours duquel des agents de la Direction générale des recherches (DGR) auraient été pris pour cible sur ordre de sa hiérarchie.

Si ces accusations sont avérées, elles témoigneraient d’une dérive inédite au sein d’une unité supposée incarner la rigueur et la loyauté absolue envers l’État.


Une sanction pour sauver la crédibilité de la GR

Pour de nombreux observateurs, cette décision traduit la volonté du haut commandement militaire de préserver la crédibilité et la cohésion de la Garde républicaine, souvent présentée comme le dernier rempart de la stabilité institutionnelle du pays.
Dans un contexte post-électoral encore sensible, le pouvoir cherche à envoyer un message fort : la discipline militaire ne souffre d’aucune exception, quelle que soit la proximité hiérarchique ou familiale avec le chef de l’État.

« Le signal est clair : l’exemplarité doit redevenir la norme. Cette affaire ne doit pas être perçue comme un simple fait divers, mais comme un rappel à l’ordre institutionnel », confie un officier supérieur sous couvert d’anonymat.

Le lieutenant-colonel Mabele Djeskain, décrit par ses pairs comme méthodique, rigoureux et loyal, est désormais chargé de rétablir la discipline au sein du GSR et de réorganiser la chaîne de commandement autour du président. Sa mission s’annonce délicate tant la confiance a été ébranlée.

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