Mouila, Province de la Ngounié – Dans les vastes étendues du site d’Olam Palm à M’boukou, les travailleurs, la mine défaite, sont à bout de souffle. L’ambiance qui y règne est loin de l’idylle que l’on pourrait imaginer dans une entreprise de cette envergure.
Depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent pour dénoncer une série de pratiques jugées inacceptables. En tête de liste, le non-respect du code du travail. Plusieurs employés, sous couvert d’anonymat, ont confié que leurs droits les plus élémentaires sont bafoués. Des heures supplémentaires non payées, des jours de repos inexistants et des conditions de travail pénibles, pour ne citer que ces exemples.
L’une des grandes préoccupations est l’absence d’affiliation à la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale). Une situation qui prive bon nombre d’entre eux de la couverture sociale et médicale, les laissant à la merci des aléas de la vie.
“C’est une exploitation pure et simple. Nous travaillons dans des conditions d’une extrême souffrance, sans voir la couleur de nos droits”, confie un employé du site, la voix tremblante d’émotion.
Face à cette situation alarmante, un appel solennel est lancé à l’attention du nouveau ministre du Travail. Il est impératif qu’elle jette un regard attentif sur les conditions de travail au sein d’Olam Palm à travers le territoire. Il est temps de mettre un terme à ces dérives et de rétablir la dignité des travailleurs.
L’avenir de nombreux travailleurs est en jeu. Il est crucial que les instances concernées prennent les mesures nécessaires pour garantir leurs droits et assurer un environnement de travail sain et respectueux.
L’heure est à l’action. Les travailleurs d’Olam Palm de Mouila attendent une réponse concrète et rapide pour sortir de cette impasse.
