SEEG : L’Intervention Décisive du Président de la République pour Éviter le Naufrage
C’est un choc qui en cache un autre. Alors que le Gabon se remet des secousses politiques récentes, un autre séisme vient ébranler l’une de ses institutions les plus critiques : la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Cette fois, ce n’est pas le terreau politique qui tremble, mais bien les fondations d’une entreprise publique devenue symbole de l’inefficacité. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, n’a pas tardé à tirer la sonnette d’alarme. Sa réponse ? Une administration provisoire qui ressemble à un dernier coup de volant avant la sortie de route.
Pourquoi une telle mesure ? Parce que l’eau et l’électricité, ces biens qui devraient couler de source, ne sont plus qu’un mirage pour de nombreux Gabonais. Le quotidien est rythmé par les coupures d’électricité, les pénuries d’eau, et un désespoir croissant face à une entreprise qui, au lieu de solutionner ces problèmes, semble s’y enfoncer davantage. À y regarder de près, ce n’est pas seulement une question d’infrastructures vétustes. C’est une question de gestion, ou plutôt d’absence de gestion efficace.
Ainsi, le Président de la transition a décidé de restructurer en profondeur l’organigramme de la SEEG. Une réduction drastique du nombre de directeurs, passant de 51 à 14, démontre la volonté de resserrer les rangs et de rétablir une chaîne de commandement claire et efficace. L’objectif est de recentrer les efforts sur les véritables priorités : le service aux citoyens. Cette réorganisation se veut aussi une réponse à une gestion inefficace qui a laissé l’entreprise sombrer.
Mais la refonte de la structure interne ne suffit pas. Le président de la République a également ordonné la renégociation de la dette de l’entreprise et la modernisation de ses systèmes informatiques. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier et à assurer une meilleure gestion des ressources. La création d’une direction dédiée à la sécurité et à la lutte contre la fraude, dirigée par un membre du CTRI, témoigne de l’engagement du président à instaurer plus de transparence et de rigueur dans les opérations de la SEEG.
L’initiative « Un Gabonais, un compteur » s’inscrit dans cette logique de redressement. Prévue pour résoudre le problème chronique de l’accès aux compteurs d’électricité, cette opération prévoit l’installation de milliers de compteurs à des tarifs réduits, une initiative directement impulsée par le président de la République. Cette mesure vise non seulement à améliorer l’accès à l’électricité, mais aussi à rétablir un lien de confiance entre l’État et les citoyens, ébranlé par des années de promesses non tenues.
Le président Oligui Nguema est bien conscient que cette administration provisoire sera jugée sur ses résultats. La survie de la SEEG et la restauration de la confiance des Gabonais en leur service public dépendent de la mise en œuvre rapide et efficace de ces réformes. Le défi est immense, mais il en va de l’avenir d’une entreprise qui est bien plus qu’une simple institution : elle est le garant du bien-être quotidien de tout un peuple.
En prenant ces mesures, le président de la République fait plus qu’intervenir dans la gestion d’une entreprise publique ; il s’engage personnellement dans un combat pour la dignité des Gabonais, pour leur droit à des services de base fiables et accessibles. Seul l’avenir dira si cette intervention d’urgence aura été suffisante pour sauver la SEEG, mais une chose est certaine : le président Oligui Nguema a décidé de ne pas rester spectateur de la chute d’un pilier essentiel de la nation.