Opération Moukongo 2 : Les forces de sécurité frappent fort contre l’orpaillage clandestin
L’opération Moukongo 2, menée dans les profondeurs de la forêt du Biloungou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, s’est soldée par l’arrestation de 17 orpailleurs clandestins, tous de nationalité congolaise. Cette intervention, conduite par un détachement des Forces de défense et de sécurité (FDS), en partenariat avec les agents des Parcs nationaux, illustre une fois de plus la détermination des autorités gabonaises à éradiquer l’exploitation illégale des ressources minières du pays.
Ces hommes, armés et organisés, s’étaient installés dans un campement de fortune, au cœur d’une zone protégée, pour y extraire de l’or en toute illégalité. “Ils ne se contentent pas de piller nos ressources, ils menacent également la sécurité de nos frontières”, a déclaré le général Jean-Bedel Boucka, chef d’état-major des Forces armées, lors d’une allocution télévisée. Selon lui, ces individus ont franchi les frontières gabonaises en utilisant des chemins forestiers clandestins, échappant ainsi aux contrôles traditionnels.
Ce type d’opération n’est pas nouveau, mais il prend une ampleur particulière dans le contexte actuel, où les ressources minières deviennent un enjeu de plus en plus stratégique pour l’économie gabonaise. L’extraction illégale d’or, en plus de priver l’État de revenus cruciaux, dégrade l’environnement et perturbe l’écosystème local. Les autorités ne cessent de rappeler que l’exploitation des richesses naturelles du pays doit se faire dans le respect de la loi et des réglementations en vigueur.
La destruction des campements illégaux et la saisie des armes montrent clairement que les forces de sécurité ne prendront aucun risque face à ceux qui violent la loi. Les 17 orpailleurs arrêtés seront prochainement présentés à la justice gabonaise, et des poursuites seront engagées à leur encontre. “C’est une question de sécurité nationale, et nous ne reculerons pas”, a affirmé le général.
L’opération Moukongo 2 est donc à la fois un coup d’éclat militaire et un signal fort envoyé à tous ceux qui envisageraient de violer les lois gabonaises. Le message est clair : l’exploitation illégale des ressources ne sera plus tolérée, et ceux qui s’y risquent s’exposent à des conséquences sévères.
En attendant, les 17 orpailleurs arrêtés feront face à la justice, et les autorités promettent de poursuivre sans relâche la traque des réseaux impliqués dans cette activité illégale. Parce que derrière l’or, c’est bien la souveraineté du Gabon qui est en jeu.