SOCIETE

Les Enseignants de l’IPN Exigent leurs Diplômes

Libreville, 8 novembre – Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, le collectif des enseignants de l’Institut Pédagogique National (IPN), spécialisés en didactique de l’anglais, a dénoncé une situation qui dure depuis sept ans. Ces professionnels, formés au Ghana depuis 2017, réclament toujours la délivrance de leurs diplômes, un blocage qu’ils attribuent au non-paiement du reliquat des frais de scolarité à l’université des sciences de l’éducation.

Ce blocage administratif, selon eux, pénalise gravement leur progression professionnelle. “Nous sommes pris en otage par une situation qui n’est pas de notre fait. Sans ces diplômes, nous ne pouvons ni évoluer dans nos carrières, ni prétendre à des promotions légitimes”, a déclaré l’un des porte-paroles du collectif.

La non-délivrance des diplômes prive ces enseignants de toute reconnaissance officielle de leur formation. En plus de limiter leur mobilité professionnelle, cette situation les empêche de bénéficier des avantages liés à l’avancement de carrière, tels que des revalorisations salariales ou des responsabilités pédagogiques accrues. “Nous avons fait notre part en suivant cette formation avec sérieux. Aujourd’hui, nous payons les frais d’une inertie administrative”, a déploré un autre membre du collectif.

Le collectif a profité de cette conférence pour interpeller les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Finances. Ils demandent la régularisation immédiate des frais de scolarité restants afin que l’université ghanéenne puisse enfin délivrer les diplômes.

Selon eux, cette situation reflète un manque de coordination et de suivi de la part des instances gouvernementales. “Nous avons multiplié les correspondances et les démarches administratives, mais nos appels restent sans réponse. Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités”, ont-ils martelé.

Cette affaire soulève des questions plus larges sur la gestion des ressources humaines dans le secteur éducatif gabonais. Elle met en lumière les carences d’un système qui, malgré les discours officiels, peine à valoriser ses enseignants. Pour le collectif, cette crise administrative constitue une menace directe pour l’avenir du système éducatif national.

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