POLITIQUE

Législatives 2025 : à Mimongo, un duel explosif entre Pacôme Idyatha et Andréa Mbigou

La campagne pour le second tour des élections législatives s’ouvre aujourd’hui à Mimongo, dans le département de l’Ogoulou. Deux candidats restent en lice pour le siège de député : Pacôme Idyatha Nguimbi, représentant de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), le parti du président de la République, et Andréa Ghislaine Mbigou, candidate du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM).

Un premier tour serré et plein de surprises

Le premier tour a bouleversé les pronostics. Arrivé en tête, Andréa Mbigou a recueilli 559 voix (29,48 %), devançant Pacôme Idyatha, crédité de 473 voix (24,95 %). En troisième position, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) de Charles Sadié a obtenu 437 voix (23,05 %), confirmant son rôle d’arbitre potentiel. Derrière, Stéphane Germain Iloko (LRA) s’est effondré à la quatrième place.

Deux camps, deux visions

Ce second tour s’annonce comme un affrontement idéologique et stratégique. Pacôme Idyatha, adoubé par l’UDB, compte sur l’ancrage présidentiel pour consolider ses chances et reprendre l’avantage. Pour le parti au pouvoir, une victoire à Mimongo serait un signe fort d’assise nationale.

En face, Andréa Mbigou se présente comme l’outsider déterminée à confirmer la surprise du premier tour. Ancienne militante du PSD, longtemps donnée perdante, elle a retrouvé un nouveau souffle en rejoignant le RPM. Dans une vidéo diffusée cette semaine, elle a d’ailleurs martelé : « Je ne me laisserai pas berner par des compromis. Je compte aller jusqu’au bout. » Un message qui traduit sa volonté d’incarner une alternative crédible face au parti présidentiel.

Le poids du PDG

Avec ses 437 voix, le PDG détient la clé du scrutin. Les reports de voix de ses électeurs seront déterminants pour départager les deux finalistes. D’ores et déjà, les états-majors des deux camps multiplient les démarches de terrain pour séduire cet électorat décisif.

La campagne, ouverte ce mercredi, s’annonce courte mais intense. Et le Ogoulou pourrait bien devenir l’un des symboles de ces législatives 2025.

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