Présidentielle 2025 : Boungoueres propose un Fonds Souverain du Pardon National pour guérir les blessures du passé
Libreville, 31 mars 2025 – Candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain, Alain Simplice Boungoueres inscrit la réconciliation nationale et la justice sociale au cœur de son projet politique. Dans une déclaration forte, il a dévoilé la création d’un Fonds Souverain du Pardon National (FSPN), présenté comme un levier inédit de réparation des injustices passées et de reconstruction collective.
À travers cette initiative, le candidat entend poser un acte politique fort : reconnaître les souffrances historiques subies par une partie de la population gabonaise, et apporter un soutien concret aux citoyens les plus vulnérables. “Ce n’est pas de la charité, mais un devoir moral de l’État envers ceux qui ont été marginalisés et oubliés”, a affirmé Boungoueres.
Une compensation annuelle de 50 000 FCFA
Concrètement, le FSPN prévoit une indemnité annuelle de 50 000 FCFA, versée directement aux bénéficiaires, sans intermédiaires ni lourdeurs administratives. Cette mesure s’adresse à trois catégories prioritaires :
- Les familles économiquement démunies, victimes de politiques publiques inadaptées,
- Les ayants droit des martyrs de la lutte pour l’indépendance et la démocratie,
- Les personnes marginalisées ou affectées par des discriminations systémiques.
Le financement du fonds serait assuré par un prélèvement sur les revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles, dans un esprit de redistribution équitable de la richesse nationale.
« Ce mécanisme transparent et responsable permettra de réparer les torts du passé tout en bâtissant les fondations d’un Gabon plus juste et plus solidaire », a souligné le candidat.
Un outil de réconciliation et de reconstruction
Le FSPN ne se limite pas à une mesure économique. Il se veut un symbole puissant d’unité nationale, un outil pour refermer les plaies du passé, favoriser le pardon et impulser une nouvelle dynamique collective.
Pour Boungoueres, la prospérité du Gabon ne peut être envisagée sans réconciliation, mémoire et justice. Il invite ainsi les Gabonais à s’approprier cette vision d’un pays réconcilié avec lui-même, prêt à tourner la page des divisions.
« Le FSPN, c’est une main tendue à toutes les victimes d’un système inégalitaire, pour qu’ensemble, nous écrivions un nouveau chapitre de notre histoire nationale », conclut-il.
