Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du régime, a annoncé mercredi soir la mise en pause des opérations des partis et associations politiques au Mali. Cette mesure, justifiée par des considérations de sécurité et des impératifs politiques, reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Durant une conférence de presse, le colonel Maïga a détaillé les motifs de cette décision, pointant du doigt la situation sécuritaire précaire comme raison principale de cette suspension. Selon lui, bien que des progrès aient été réalisés, notamment la reprise de la ville de Kidal des mains des ex-rebelles en novembre dernier, la menace terroriste persiste, accompagnée de divers autres défis sécuritaires.
Le ministre a également critiqué les acteurs politiques locaux pour leurs “débats infructueux” et accusations de subversion, alors que le pays se prépare à un dialogue national destiné à traiter les problèmes nationaux.
Cette suspension intervient dans un contexte où des voix politiques s’élèvent pour critiquer la prolongation de la période de transition qui, selon elles, aurait dû prendre fin le 26 mars. La junte, dirigée par le colonel Assimi Goïta, rejette ces critiques, affirmant que la stabilité et la sérénité sont nécessaires pour la tenue du dialogue national annoncé.
