Ce 1er décembre 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le Gabon s’aligne sur l’effort mondial pour rappeler une vérité essentielle : protéger la santé, c’est garantir les droits fondamentaux de chaque individu.
Depuis plusieurs années, le Gabon enregistre une baisse notable de la prévalence du VIH. Les données les plus récentes montrent une diminution de 4,1 % en 2012 à 3,6 % entre 2019 et 2021, selon les enquêtes nationales. Ce recul résulte de politiques renforcées, soutenues par des partenariats stratégiques, dont la signature récente de la subvention GC7 du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.
Pour le professeur Adrien Mougougou, ministre de la Santé, ces avancées reflètent une vision claire : « Mettre fin au Sida d’ici 2030 reste notre priorité, conformément à nos engagements pour un développement inclusif et durable. »
Cependant, la victoire contre le Sida passe aussi par un combat social. La stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH continuent de freiner l’accès équitable aux soins. Ces barrières sociales accentuent l’isolement et amplifient les inégalités.
« La santé repose sur un principe fondamental : le respect de la dignité humaine. Il est de notre devoir de briser les chaînes de la discrimination », insiste le ministre Mougougou.
Informer, sensibiliser, dépister : tels sont les axes majeurs pour enrayer la progression du VIH. Au Gabon, l’accent est mis sur la vulgarisation des connaissances sur les modes de transmission, l’incitation au dépistage précoce et l’encouragement aux traitements antirétroviraux.
« Chaque citoyen a un rôle à jouer. En agissant ensemble, nous pouvons transformer ce combat en une victoire partagée », affirme une militante associative.
La Journée mondiale de lutte contre le Sida 2024 ne se limite pas à un rappel annuel. Elle porte un message fort : la nécessité d’une mobilisation collective et d’un renforcement des systèmes de santé pour bâtir une société inclusive.Au Gabon, la lutte contre le Sida s’inscrit dans une démarche globale où santé, droits humains et justice sociale convergent pour un avenir où nul ne sera laissé de côté.
