SOCIETE

SEEG : Une fermeture exceptionnelle qui interroge la gestion des services publics essentiels

Libreville, 27 décembre 2024 – La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a annoncé, via un communiqué, la fermeture exceptionnelle de toutes ses agences commerciales du Grand Libreville et de l’intérieur du pays, le mardi 31 décembre 2024 à partir de 11h30. Cette décision, motivée par la clôture comptable annuelle, soulève des interrogations quant à la gestion de l’accès aux services publics essentiels.

Une mesure inattendue pour les usagers

Alors que cette période de fin d’année est généralement marquée par une forte demande en énergie et en eau, cette interruption des services physiques de la SEEG pourrait causer des désagréments importants.

Bien que la société ait assuré la continuité des achats d’unités EDAN via ses partenaires agréés (points de vente, MOBILEDAN) et le règlement des factures par Airtel Money, Moov Africa ou BGFIMOBILE, la fermeture des agences laisse planer des doutes sur la prise en compte des besoins des usagers en situation de précarité numérique ou financière.

Une organisation perfectible

Cette décision met en lumière des lacunes dans l’anticipation et la planification des opérations administratives essentielles au fonctionnement de l’entreprise. La question se pose : pourquoi une opération de clôture comptable annuelle, prévue et connue à l’avance, nécessite-t-elle une fermeture généralisée et exceptionnelle des agences, pénalisant ainsi les usagers ?

La SEEG, en tant que prestataire d’un service public vital, se doit de garantir une continuité totale de ses services, même en période de bilan comptable. Cette fermeture semble davantage symptomatique d’une gestion interne à revoir,” estime un expert en gestion publique.

Une réponse attendue des autorités

La gestion des infrastructures publiques et des services de base par la SEEG a déjà fait l’objet de critiques dans le passé. Cette fermeture exceptionnelle pourrait raviver le débat sur la nécessité de réformes structurelles pour mieux répondre aux attentes des populations.

Dans un contexte où les usagers expriment régulièrement leur mécontentement quant à la qualité des services, cette mesure pourrait être perçue comme un nouveau faux pas d’une société déjà sous pression. Il sera intéressant d’observer si les autorités de tutelle demandent des explications sur cette décision qui impacte directement les citoyens.

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