NKOK – Dans un geste controversé qui secoue la communauté d’affaires au Gabon, Ngone Sylvana, directrice des ressources humaines de la société Woodpro, spécialisée dans la transformation du bois, a licencié plusieurs agents qui avaient manifesté leur mécontentement par une grève. Ils réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie et de travail au sein de l’entreprise, située dans la zone spéciale économique de Nkok.
Mais Woodpro n’est pas un cas isolé. De nombreuses entreprises opérant dans cette zone stratégique sont pointées du doigt pour des pratiques similaires. Les agents de ces entreprises dénoncent ce qu’ils qualifient d’acte de barbarie”, affirmant qu’une telle action enfreint le code du travail en vigueur au Gabon.
L’indignation s’est rapidement propagée parmi les travailleurs et les syndicats, qui appellent les nouvelles autorités de la transition et le ministère du travail à intervenir. “Il est impératif que le gouvernement jette un regard sérieux sur cette problématique. Nos droits en tant que travailleurs ne devraient pas être bafoués de la sorte”, a déclaré un employé licencié qui a souhaité rester anonyme.
La zone spéciale économique de Nkok est un pilier essentiel de l’économie gabonaise, abritant de nombreuses entreprises nationales. Les allégations d’infractions aux droits des travailleurs mettent en lumière la nécessité d’un équilibre entre le développement économique et le respect des droits de l’homme.
Jusqu’à présent, ni Ngone Sylvana ni la direction de Woodpro n’ont émis de commentaire officiel sur la situation. Les regards sont désormais tournés vers le gouvernement et les autorités compétentes, dans l’espoir d’une résolution qui protège les droits des travailleurs tout en assurant la croissance économique de la nation.