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Que se passe-t-il encore à l’Agence Nationale des Bourses du Gabon ?

Depuis hier, les réseaux sociaux sont inondés par le hashtag #SOSBoursiersGabonais, exprimant la détresse des étudiants gabonais en France, victimes de retards répétés dans le versement de leurs bourses d’études. Face à cette situation qui perdure, les étudiants ont décidé de hausser le ton. Un ultimatum de deux semaines a été lancé à l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG). Si les paiements ne sont pas régularisés d’ici là, ils menacent de provoquer un désordre à l’ambassade du Gabon en France.

Une crise persistante

Ce mouvement numérique fait écho à une réalité de plus en plus préoccupante. Les étudiants gabonais de l’Hexagone, pour qui la bourse est souvent le seul soutien financier, vivent dans l’angoisse de l’insécurité économique. « Nous n’avons aucune visibilité sur nos prochains versements », confie une étudiante en Master à Paris. « Beaucoup d’entre nous sont à la merci de leur propriétaire, certains risquent de se retrouver à la rue. »

Une gestion critiquée

L’ANBG, sous la direction de Ruphin Djambou, est la cible de vives critiques pour son incapacité à régulariser la situation. « Ce n’est pas la première fois que cela arrive, mais les choses ne font qu’empirer », déplore un étudiant de Lille. En dépit de l’ampleur de la crise, peu de réponses claires ont été apportées par l’agence, accentuant la frustration chez les étudiants.

Des conséquences graves pour les étudiants

Les retards de paiement des bourses ont des conséquences dramatiques pour les étudiants. Certains, incapables de payer leurs factures, envisagent de suspendre leurs études. « Comment se concentrer sur ses examens quand on ne sait pas si l’on pourra payer son loyer le mois prochain ? », s’indigne un étudiant en deuxième année de médecine à Bordeaux.

Pour beaucoup, la situation devient insoutenable, d’où cet ultimatum donné à l’ANBG. Si aucune action n’est prise dans les deux semaines à venir, les étudiants menacent d’organiser une manifestation de grande ampleur à l’ambassade du Gabon en France.

Des appels à l’action ignorés ?

Malgré la montée des revendications, aussi bien sur les réseaux sociaux qu’à travers des lettres ouvertes, l’ANBG tarde à réagir. Pour les étudiants, ce silence ne fait qu’aggraver leur sentiment d’abandon par les autorités gabonaises. Le manque de communication et de transparence de l’agence est désormais perçu comme un mépris envers la situation désespérée de ces jeunes.

En attendant, les étudiants continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion. Leurs revendications sont claires : ils demandent non seulement le paiement immédiat de leurs arriérés, mais aussi des garanties pour que de tels retards ne se reproduisent plus.

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