Réflexions sur le report du concours d’ENA à Libreville : Signe d’un besoin urgent de réformes
Libreville, Gabon – Le report inopiné du concours d’admission à l’École normale d’administration (ENA), initialement prévu les 11 et 12 mai, soulève des questions importantes sur l’état actuel et l’avenir de la réforme administrative au Gabon.
La découverte que plus de 500 noms manquaient sur les listes d’accès aux centres d’examen a mis en lumière des failles sérieuses dans le processus organisationnel. Cet événement met en évidence un besoin criant de réexaminer et de renforcer les systèmes en place. La ministre de la Fonction publique, Louise Boukandou Moussavou, a rapidement pris la mesure de la situation en visitant les centres, une démarche qui, bien que nécessaire, souligne l’ampleur du désordre.
La communauté des candidats, tout en exprimant une compréhensible frustration, espère voir des améliorations tangibles dans la gestion des futurs concours. L’engagement du gouvernement à enquêter et à rectifier ces erreurs est un premier pas vers la restauration de la confiance, mais il reste beaucoup à faire pour aligner les pratiques avec les attentes des citoyens.
L’annonce d’une enquête est un début, mais la transparence autour de ses résultats et des mesures correctives prises sera cruciale. La population gabonaise suit de près le déroulement de cette situation, attendant des preuves concrètes que les leçons sont apprises et appliquées.
