Shavy Babicka décline la convocation des Panthères : un épisode révélateur de tensions au sein de l’équipe nationale
L’ailier du Toulouse FC, Shavy Babicka, a récemment pris la décision de décliner une convocation tardive de la sélection nationale gabonaise, les Panthères, en vue du match de qualification pour la CAN 2025 contre le Maroc. Ce refus, motivé par un ressentiment face à un manque de communication et de respect, met en lumière des tensions sous-jacentes au sein de l’encadrement technique de l’équipe nationale.
Un rappel tardif et mal communiqué
Depuis les deux derniers rassemblements des Panthères, Shavy Babicka n’avait plus été appelé par l’entraîneur. Le joueur, malgré sa frustration, avait accepté cette situation sans faire de déclarations publiques. Toutefois, les événements récents ont changé la donne.
Ce lundi, Babicka apprend de manière indirecte qu’il figure sur une liste d’attente pour rejoindre l’équipe nationale. Deux jours plus tard, c’est par la presse qu’il découvre son rappel officiel, avant de recevoir un billet d’avion pour rejoindre Paris le 2 septembre, sans qu’aucune communication directe ne soit établie avec le coach.
« Je n’ai pas été convoqué lors des deux derniers matchs, et j’ai respecté les choix de l’entraîneur, » a déclaré Shavy Babicka. « Mais être informé par les médias de ma convocation, sans que le coach prenne la peine de me contacter directement, est une méthode que je ne peux accepter. Je pense mériter autant de respect que n’importe quel autre joueur de cette équipe. »
Une réaction qui pose question
Le refus de Shavy Babicka de répondre à cette convocation soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des relations internes au sein de l’équipe nationale. Son geste, bien que critiquable par certains, peut également être perçu comme un appel à une meilleure communication et un respect mutuel indispensable pour maintenir une dynamique positive au sein du groupe.La Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) n’a pour l’instant pas réagi officiellement à cette affaire, ce qui ne fait qu’amplifier les spéculations autour des tensions existantes.