Diaspora gabonaise : la fonction publique, un obstacle à l’intégration ?
Libreville, — Les membres de la diaspora gabonaise, particulièrement ceux ayant terminé leurs études en France, se heurtent à des problèmes significatifs d’intégration à la fonction publique gabonaise, une situation qui contraste fortement avec l’ère du président El Hadj Omar Bongo.
Selon plusieurs témoignages, le retour au Gabon s’est vu entaché de nombreuses embûches. Des observateurs ont noté une baisse significative du nombre d’étudiants gabonais revenant dans leur pays après leurs études à l’étranger, spécifiquement en France.
L’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) semble marquer un retard notable dans le suivi des études des étudiants à l’étranger, compromettant ainsi leur préparation pour un retour en douceur au Gabon.
L’État gabonais, qui investit considérablement dans l’éducation de ses jeunes à l’étranger via des bourses d’études, semble faire face à un paradoxe. Les étudiants formés à l’étranger, ardent désir de servir leur pays, se retrouvent souvent sans opportunités de postes à la fin de leur formation.
Face à cette situation précaire, bon nombre d’étudiants gabonais en Europe se retrouvent contraints de prendre des emplois en deçà de leur qualification, tels que commis de cuisine, plongeur, ou livreur, tout en se livrant à des activités militantes.
C’est une situation qui mérite une attention accrue du président de la transition ainsi que des autorités compétentes, afin de permettre un retour honorable et fructueux des étudiants gabonais dans leur patrie.