Un vent de discorde souffle sur le marché du PK12 dans la commune de Ntoum, où l’occupation des trottoirs devant les magasins devient une source de tension entre les commerçants gabonais et chinois. Selon des témoignages locaux, certains commerçants chinois imposeraient leurs règles concernant l’usage de ces espaces, au détriment des vendeurs gabonais.
Armel Ferryse Njegou Mikala, leader des jeunes commerçants gabonais, a effectué une visite sur place et a pu constater ces agissements. Selon ses dires, les vendeurs gabonais seraient évincés des trottoirs par des commerçants chinois. « Il est intrigant et dérangeant de voir que pour acquérir une place sur ce trottoir, il faille débourser 90 mille francs chaque fin du mois à un commerçant chinois, » déclare-t-il.
Des accusations émergent également concernant l’implication de la mairie. Certaines rumeurs prétendent que le maire de Ntoum aurait vendu cette propriété aux commerçants chinois, permettant ainsi une occupation sans ingérence municipale.
Ces actes posent question dans un contexte où de nombreux Gabonais cherchent à pratiquer une activité pour subvenir aux besoins de leurs familles. « Certains étrangers dictent leurs lois, bafouant ainsi la dignité des citoyens gabonais, » commente un vendeur local.
Dans ce climat de tension croissante, il est impératif que les autorités compétentes, y compris le nouveau délégué spécial de la mairie de Libreville, interviennent pour évaluer la situation et redonner aux Gabonais leur droit légitime d’exercer des activités commerciales sur leur terre natale.
Les résidents et les commerçants locaux attendent désormais une réponse concrète et rapide de la part des autorités pour résoudre ce conflit territorial et restaurer la paix dans le marché du PK12.